'Jo le Pingouin de Volcan' - Œuvre de Marc Vankrinkelveldt (2004)
Cette sculpture représente un animal surréaliste qui contraste avec l’ancienneté du complexe urbanistique dans lequel il est installé. Assemblage d’éléments hétéroclites, cet animal imaginaire hybride est composé de clonages: tête de corneille, carapace de tortue et pattes de canard, et fait partie des ‘Futurosaures’. Il s’agit de la réplique exacte de la première sculpture en bronze réalisée par l’artiste en 1993, en hommage au sculpteur bruxellois Joseph Henrion, et pour laquelle il a été récompensé par le Grand Prix de sculpture au 30e Prix International d'Art Contemporain de Monaco en 1996.
Poids: 800kg
Marc VAN KRINKELVELDT s’est intéressé depuis son plus jeune âge au dessin et était fasciné par les vitrines et galeries de l’ancien Musée des Sciences Naturelles. Il s’est pourtant lancé dans des études et une carrière commerciales. Sa passion pour l’art est néanmoins restée vivace et il a ouvert sa propre galerie en 1987, au Sablon, à Bruxelles. Inspiré par les arts premiers et particulièrement l’art africain, l’artiste est aussi novateur dans ses démarches pour développer un code permettant aux personnes malvoyantes de lire les couleurs en touchant des supports papier ou tissu, méthode qui devrait révolutionner l’accès à l’art, voire changer la vie quotidienne des personnes déficientes visuelles. La conception de ses œuvres, bien que comportant souvent des références au monde animal, relève également de l’étrange et révèle autant une connaissance profonde de la faune qu’une méthode attentive aux détails. Les sujets qu’il traite sont présentés sans artifice, le pouvoir de suggestion faisant le reste. La création de masques dévoile également le sens du jeu et du mystère présent chez l’artiste.