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Les vitraux de l'église Saint-Etienne de Waha signés Jean-Michel Folon

Adresse rue du Maquis 6900 Waha
Jean-Michel Folon s'est éteint en octobre 2005 et laisse derrière lui de nombreux témoins de son talent. Sa dernière œuvre est visible à l'église Saint-Étienne de Waha: six grands vitraux illustrant le martyre de saint Étienne, patron de la paroisse, et dix autres représentant le ciel bleu dans lequel évoluent des oiseaux. Jean-Michel Folon a également réalisé pour la Ville de Marche, une sculpture dénommée « Loin » qui peut-être admirée à proximité de la Place aux Foires. Avec ses deux témoins tangibles, la commune de Marche-en-Famenne contribuera à perpétuer la mémoire de ce grand artiste de talent. Les six vitraux ... Jean-Michel Folon a accepté de réaliser quelque chose d'assez exceptionnel pour lui : la conception de vitraux. Pour cela il s'est laissé inspirer par l'histoire de saint Étienne, patron de l'église. On ne connaît pratiquement rien de l'histoire de saint Étienne. Seul le livre des Actes des Apôtres nous en parle en rapportant qu'il fut choisi comme un des sept premiers diacres et peu de temps après devint le premier martyr chrétien. Jean-Michel Folon a recherché comment il fut représenté dans l'iconographie classique et s'est attelé à peindre six esquisses sous forme d'aquarelles. Les Ateliers Loire à Lèves près de Chartres, qui collaborèrent déjà avec lui, ont été choisis pour réaliser la partie technique de l'œuvre. Tout un art ! 1. Saint Étienne allaité par une biche blanche « Il trouva l'enfant allaité par une biche blanche » (*) Une légende raconte qu'Étienne, le jour même de sa naissance, fut ravi par Satan et déposé à la porte d'un évêque nommé Julien. Quelle ne fut pas la surprise de l'évêque, sortant de chez lui, de découvrir l'enfant allaité par une biche blanche ! On parle bien de légende car certains détails mettent à mal l'histoire : il n'y avait pas d'évêque au temps d'Étienne. Comme bien des légendes, le récit veut simplement mettre en évidence le côté exceptionnel du personnage central. 2. La condamnation d'Étienne « Au sud du transept de Notre-Dame de Paris (XIIIe s.) : les juges, coiffés d'un bonnet pointu, écoutent avec irritation en se bouchant les oreilles et le font lapider » (*). Le texte du livre des Actes des Apôtres, au chapitre 7, verset 54, dit : « Ces paroles les exaspérèrent et ils grinçaient des dents contre Étienne. [...] Ils poussèrent de grands cris, en se bouchant les oreilles ». 3. Étienne prie le ciel « Saint Étienne est assisté par un ange souffleur ou par la colombe du Saint Esprit » (*). Le texte du livre des Actes dit : « Mais lui, rempli de l'Esprit Saint, fixait le ciel : il vit la gloire de Dieu ». Le tympan de Notre-Dame de Paris (XIIIe s.) et un vitrail de Chartres représentent Étienne, discutant avec les docteurs, assisté par un ange-souffleur derrière lui ou par la colombe de l'Esprit Saint qui plane au-dessus de sa tête. 4. La lapidation d'Étienne « Cette grêle de pierres aurait fait au martyr l'effet d'une douce pluie de flocons de neige » (*). Saint Grégoire de Nysse (IVe s.) décrit ainsi la lapidation d'Étienne. Le texte du livre des Actes rapporte simplement : « Ils l'entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider ». Jean-Michel Folon parle de cette citation imagée comme ce qui l'a le plus interpellé dans l'histoire de saint Étienne. 5. La couronne de gloire « La main divine apparaît dans le ciel pour apporter au martyr la couronne ». En grec, le nom d'Étienne signifie « couronne » (*). Dans l'Antiquité, la couronne de gloire est celle qui est remise aux vainqueurs après l'épreuve. Étienne sort vainqueur de ce combat injuste avec ceux qui le condamnent. Toujours le même tympan de Notre-Dame de Paris (XIIIe s.) présente la Main divine apparaissant dans le ciel pour apporter au martyr la couronne qui fait allusion à son nom. 6. Les trois calices « L'un des vases d'or contenait des roses rouges. Les deux autres, des roses blanches. Le vase de roses rouges marque le cercueil de saint Étienne qui seul a mérité la couronne du martyr » (*). Le livre des Actes cite qu'en pleine persécution des premiers chrétiens, des hommes pieux ensevelirent Étienne. La tradition rapporte que, quatre siècles plus tard, on a retrouvé dans sa sépulture trois vases d'or et un d'argent. L'un des vases d'or contenant des roses rouges, les deux autres des roses blanches. Le vase de roses rouges symbolisant le cercueil d'Étienne. Ainsi Étienne fut parfois suggéré par un vase de roses rouges pour dire sa dignité de martyr. (*) Phrases qui ont inspiré Jean-Michel Folon pour la réalisation des vitraux et qu'il avait notées sur ses aquarelles. Extrait de la brochure « Waha 1050 - L'église Saint-Étienne, bijou de l'art roman mosan » éditée par l'asbl « Les Amis de l'église de Waha ».

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